Qui suis-je ?
Comme cela arrive fréquemment, c’est tout un cheminement personnel qui m’a amené à être thérapeute.
Tout d'abord la découverte de la ressource de la thérapie, il y a 28 ans, lors de la naissance de mon fils qui m’a remis face aux souffrances liées à ma propre naissance, puis, des années plus tard, ressource encore pour faire face aux douleurs et peurs liées à une fibromyalgie que je ne pouvais apaiser par les médicaments anti-douleur (que je ne supporte plus, faute d’en avoir trop pris).
Ensuite, la « découverte » des liens entre corps et esprit en 2002, à la lecture du livre de Michel Odoul « Dis-moi ou tu as mal, je te dirai pourquoi ». ainsi une maladie peut être l’expression de souffrances émotionnelles ! La sagesse populaire le dit, mais cela prenait une autre dimension pour moi, j'ai vraiment commencé à intégrer la chose. Aussi je n’ai pas pu ignorer cet aspect des choses lorsqu'en 2007 j’ai fait l’objet d’un burn-out. Encore moins lorsqu’en 2011, une hypothyroïdie est apparue. Mais c'est en 2014 que les choses ont vraiment bougées. Alors qu'un diagnostic de fibromyalgie tombait, il m’a semblé urgent et vital de comprendre ce que mon psychisme essayait vainement de me dire.
J’aurais pu me tourner vers le « décodage biologique », le décryptage du langage du corps ,mais j’en ai choisi un autre. Je me suis tournée vers la thérapie. Je voulais comprendre. Découvrir ce qui était à la source de ces pathologies, de ces douleurs (que je connaissais par ailleurs depuis très jeune en raison d’une colopathie fonctionnelle). Quels étaient les mécanismes à l’œuvre ? Pourquoi je souffrais comme ça ? Pourquoi j'étais fatiguée comme ça ?
Je n’avais pas été maltraitée tout de même ! Alors ?
Alors, alors... Au fur et à mesure de ma thérapie, puis des stages, puis de la formation « Chemins vers l'être® » que j’ai entreprise pour aller toujours plus loin, j’ai appris qu’on pouvait avoir muselé ses émotions, refusé de voir des choses, pour ne pas souffrir.
Mais cela ne marche pas ! ou pas pour tout le monde. Pas pour moi en tout cas.
Et c’est ainsi, presque naturellement, moi qui dans ma précédente vie professionnelle ai toujours eu à cœur d’être là pour l’autre, de le soulager dans la mesure de mes moyens, mais également de transmettre, que j’ai décidé de devenir thérapeute, pour permettre à d’autre d’accéder à ce qui m’a été donné, parce que c'est passionnant, parce que c'est nourrissant !
J’ai ensuite complété ma formation par une formation en « Thérapie de la cohérence® » (reconsolidation thérapeutique que la mémoire) qui apprend à utiliser le fonctionnement de la mémoire pour supprimer les schémas qui nous entravent.
Et je suis actuellement en formation « Somatic experiencing ® », formation à la résolution du traumatisme.
* « Psychopraticien » est aujourd’hui le nom générique donné aux professionnels pratiquant la psychothérapie, autres que les psychiatres, psychologues et médecins formés à la psychothérapie ainsi que les psychothérapeutes qui, à la date de la réforme de 2010, répondaient à certaines conditions, qui seuls, peuvent légalement se prévaloir du titre de « psychothérapeute ».